SANTA PARK

Tout l’art théâtral est affaire de créatures. Ambre Kahan s’y confronte et s’en amuse depuis Ivres d’Ivan Viripaev et le roman iconique de Goliarda Sapienza, déjà présentés aux Célestins où elle est artiste associée. Pour SANTA PARK, elle remonte à l’enfance et à ce qu’il nous reste de la première époque de notre vie. Des livres lus et relus, des films vus bien avant d’en avoir l’âge, les premiers cris, les peurs des premières fois… Dans une cabane posée au cœur d’une fête foraine abandonnée, à l’orée d’un bois calciné, elle fait cohabiter les morts et les vivants. Trop souvent tenus à distance, nos ancêtres sont ici réhabilités à l’approche de Noël. Au cours d’une nuit qui pourrait être l’éternité, ces créatures vont se rencontrer et faire groupe pour parer à leur solitude. Ambre Kahan aspire à créer un théâtre de « l’horreur », à l’image du cinéma du même genre, mais qui s’adresserait aux enfants. Pour explorer la figure du monstre, l’imaginaire est au cœur de ce travail, teinté de tendresse. Mission : explorer les peurs enfantines qui paralysent autant qu’elles libèrent !